Les Comores

Pourquoi l’archipel des Comores ?

L’archipel des Comores est situé dans le canal de Mozambique. Grâce à cette localisation géographique, il forme la fameux TRAPÈZE DES MASCAREIGNES avec Madagascar, Maurice, la Réunion, Mayotte et Seychelles. L’archipel des Comores est formé par 3 îles : Anjouan (Ndzouani), la Grande Comore (Ngazidja), et Mohéli (Mwali). La capitale du pays est Moroni. Quant à la langue officielle, plus de 95 % de la population utilise le shikomori. L’arabe et le français sont également des langues courantes dans l’archipel.

L’histoire des Comores

L’archipel des Comores a vu le jour il y a 9 millions d’années. Il a fallu attendre le 7^e siècle pour que l’on recense une présence humaine sur l’archipel d’origine volcanique. Les premières populations sont les Swahilis. Ainsi, à l’instar de beaucoup de régions localisées dans cette partie du globe, la culture bantoue dominait sur une grande partie des Comores à l’époque. Par contre, l’île d’Anjouan a mis du temps pour accueillir ses premiers habitants. Aussi, l’évolution culturelle sur ces îles est plus marquée par la coutume des Malgaches. Les Comores ont été aussi en contact avec l’Oman et la Perse via la voie maritime. Cela explique la dominance de la culture arabe puisque les premiers Comoriens n’étaient pas encore musulmans. En arabe, l’archipel des Comores est nommé Jouzor al Kamar ou îles de la Lune. Plusieurs changements ont été opérés entre le 13^e et le 15^e siècle sous les règnes des Fani.

Le canal de Mozambique était une voie commerciale importante à la chute de Constantinople en 1453. En effet, la fin du régime signe la fermeture des routes maritimes qui relient l’Orient et l’Europe. L’île d’Ajouan devient ainsi un point incontournable pour les commerçants qui souhaitent faire des affaires en Chine ou en Orient. Les commerçants sont surtout attirés par les 3 côtes de l’île qui offraient un excellent abri en toute saison. Les relations culturelles et commerciales avec les autochtones se sont développées grâce à ce changement d’itinéraire. Les Portugais font partie des marins qui ont utilisé l’île comme escale pour arriver à destination. Les Comores ont été particulièrement prospères jusqu’aux 18^e siècles avec la route commerciale qui relie l’empire omanais et l’Europe.

La géographie de l’archipel

Il se situe au nord-ouest de Madagascar. Les Comores sont composées de 3 îles, dont la Grande Comore, Ajouan et Mohéli. L’île la plus ancienne est Mayotte même si elle ne figure plus parmi la République islamique des Comores, tandis que la Grande Comore est la plus jeune. L’Union des Comores possède une superficie de 1 861 km². Moroni, la capitale, est localisée sur la Grande Comore. L’île compte actuellement un volcan actif qui se nomme Karthala. La dernière activité du volcan strombolien date de 2005. La Grande Comore ne possède pas de cours d’eau à cause de la porosité du sol. Néanmoins, les Comores possèdent des terres agricoles ainsi que des forêts. Les fonds marins sont riches en coraux ainsi qu’en faunes et en flores. L’archipel possède également des gisements de pierre précieuse. On retrouve du corindon et du spinelle à Mohéli, à la Grande Comore et sur Anjouan.

Les côtes et les paysages

La lave noire envahit la majorité du littoral comorien. Cependant, quelques spots intéressants existent à Mohéli et à la Grande Comore. L’un des bijoux du TRAPÈZE DES MASCAREIGNES possède des plages de sable blanc. Ces plages de choix sont d’ailleurs désertes tout au long de l’année. Les Comoriens utilisent parfois les plages de la côte Ouest comme terrain de foot. Bien qu’il soit peu connu par les touristes, l’archipel possède des stations balnéaires très attractives. D’ailleurs, le gouvernement sur place tente de promouvoir progressivement, mais sûrement, les atouts touristiques du pays afin de redresser son économie.

Au niveau du paysage, il est dominé par le relief volcanique. Les cocotiers s’étendent à perte de vue avec une mer bleu turquoise. Le paysage se ressemble à première vue, et il faut explorer chaque moindre recoin de l’archipel pour découvrir ses trésors cachés. Une végétation luxuriante et dense caractérise également les Comores. Il suffit de visiter chaque île à pied pour explorer un endroit vierge, encore loin du tourisme de masse.

La faune et la flore des Comores

L’espèce animale qui représente au mieux les Comores est le coelacanthe. Il s’agit d’un poisson qui témoigne l’évolution des espèces. Cette espèce est un fossile vivant qui vit sur les larges de Itsoudzou. D’ailleurs, de nombreux plongeurs viennent dans la région pour admirer uniquement l’animal marin. Un autre animal emblématique des Comores est la torture verte. Elle vient pondre chaque année sur les plages d’Itsamia et de Noumachoua. Sur terre, les visiteurs peuvent voir les chauves-souris géantes ou chauves-souris de Livingston. L’espèce vit dans les forêts localisées à Mohéli et à Anjouan. Les plus gros spécimens peuvent atteindre 1,50m d’envergure.

À l’instar des autres îles qui composent le TRAPÈZE DES MASCAREIGNES, les Comores se distinguent par de riches faune et flore. La végétation demeure intacte, même avec la présence humaine sur place. Plusieurs espèces végétales rares poussent sur l’archipel. Les arbres sont exploités pour réaliser les habitations, ainsi que les embarcations des pêcheurs connus aussi sous le nom de galawas. L’archipel figure parmi les plus parfumés du TRAPÈZE DES MASCAREIGNES. La fleur de jasmin et l’arôme dégagé par l’ylang-ylang vont émerveiller les touristes durant leur séjour.

La météo sur place

L’archipel bénéficie d’un climat tropical avec une saison pluvieuse et une saison sèche. Il y a très peu d’écart qui sépare les 2 saisons. La saison des pluies se déroule entre novembre et avril avec une météo chaude et humide. En revanche, la saison sèche varie entre mai à octobre. Il s’agit de la bonne période pour s’envoler vers Moroni.

Le tourisme aux Comores

Les îles qui forment l’archipel cumulent plusieurs atouts touristiques. Les Comores ont d’ailleurs décidé de miser sur ses richesses culturelles et naturelles afin de booster son économie. L’île figurant dans le TRAPÈZE DES MASCAREIGNES a recensé 35 000 visiteurs en 2018. Ce chiffre est en hausse comparé à celui de l’année précédente. Le tourisme sur chaque île s’articule sur un thème différent. Anjouan mise par exemple sur l’agrotourisme, Mohéli sur l’écotourisme et le tourisme d’affaires pour la Grande Comore. Pour beaucoup, les Comores possèdent un énorme potentiel touristique avec ses richesses botaniques et historiques. Destination encore vierge, l’archipel se situe désormais sur la ligne de mire des touristes en quête d’un environnement original et encore peu fréquenté.